Print Sermon

L'objectif de ce site Web est de fournir librement des sermons imprimés et des vidéos de sermons aux pasteurs et aux missionnaires dans le monde entier, particulièrement le tiers monde, où se trouvent peu, si non pas d'instituts théologiques ni d'écoles bibliques.

Ces sermons et vidéos sont distribués chaque année vers environ 1.500.000 ordinateurs dans plus de 221 pays sur le site www.sermonsfortheworld.com. Des centaines d'autres personnes regardent les vidéos sur You Tube, mais délaissent bientôt You Tube pour venir sur notre site Web. You Tube alimente ainsi notre site Web. Ces sermons sont disponibles en 46 langues différentes et accessibles sur environ 120.000 ordinateurs tous les mois. Ces sermons ne sont pas soumis à des droits d'auteur, et les prédicateurs peuvent les utiliser sans demander notre autorisation. Veuillez cliquer ici pour connaître comment faire un don mensuel pour nous aider dans ce grand travail de répandre l'Évangile au monde entier.

Lorsque vous écrivez au Dr. Hymers, veuillez toujours indiquer de quel pays vous êtes originaire ou il ne pourra pas vous répondre. L'adresse courriel du Dr. Hymens est la suivante : rlhymersjr@sbcglobal.net .




L'ŒUVRE DE FLÉTRISSURE DE L'ESPRIT

par le Dr. R. L. Hymers, Jr.

Sermon prêché au Baptist Tabernacle de Los Angeles,
Dimanche, Jour du Seigneur, le 14 mars, 2010

« La voix dit : crie. Et il dit : que crierai-je ? Toute chair est comme l’herbe, et toute sa beauté est comme la fleur des champs : l’herbe se dessèche, la fleur se fane [flétrit], parce que l’esprit du Seigneur souffle dessus : vraiment le peuple est comme l’herbe. L’herbe se dessèche, la fleur se fane [flétrit], mais la parole de notre Dieu demeurera pour toujours » (Ésaïe 40:6-8).


« La voix dit : crie. » Quelle est cette voix qui a parlé au prophète ? C'est « la bouche du Seigneur, » dont il est parlé dans le verset cinq. La voix de Dieu a parlé à Ésaïe et lui a dit « Crie. » Le Dr. Gill le commente en ces termes, « C'est la voix du Seigneur qui s'adresse au prophète, ou à tout autre ministre de l'Évangile, qui lui commande de prophétiser et de prêcher. » (John Gill, D.D., Un Exposé de l'Ancien Testament en six volumes [An Exposition of the Old Testament in Six Volumes], The Baptist Standard Bearer, réimprimé en 1989, volume 5, p. 222).

Puis Ésaïe a dit, « Que crierai-je ? » C'est exactement la question qui vient à l'esprit du prédicateur quand il prépare le sermon qu'il doit donner chaque dimanche – « Que crierai-je ? » Le terme hébreu pour « crier » est qârâ. Il porte en lui l'idée d' « appeler, ou de faire appel » et aussi « d'accoster [confronter] une personne que l'on rencontre » (Strong #7121). C'est le même terme hébreu utilisé dans Ésaïe 58:1,

« Élève la voix, ne te retiens pas; élève ta voix comme une trompette; et montre à mon peuple leur transgression, et à la maison de Jacob leurs péchés » (Ésaïe 58:1).

Chaque prédicateur de l'Évangile reçoit le commandement d'employer une certaine méthode et style dans sa prédication. Malheureusement, ce n'est ni la méthode ni le style utilisé de nos jours. Mais c'était la méthode et le style d'Ésaïe, et de tous les autres prophètes de l'Ancien Testament. C'était la méthode et le style de Jean Baptiste, le grand précurseur de Christ. Et il faisait référence à ces versets d'Ésaïe quand il disait, « Je suis la voix de celui qui crie... » (Jean 1:23). Jean Baptiste était la bouche de Dieu, et c'était Dieu qui criait par la voix du prophète, comme c'est Dieu qui avait parlé par la voix du prophète Ésaïe, que Jean a cité,

« [Jean] dit: Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : ... comme a dit le prophète Ésaïe » (Jean 1:23).

Dans Jean 1:23, le terme grec traduit par « crier » est bǒaō. Il signifie « taïaut, » c'est à dire « clamer tout haut...crier le signal du combat » (Strong, #994). Et donc à partir du terme hébreux signifiant crier, nous apprenons ce que veut dire « crier à pleine voix, donner de la voix » (Ésaïe 58:1). Ce qui veut dire que le prédicateur doit crier à pleine voix, comme la bouche de Dieu. Les grecs iraient plus loin, disant au prédicateur de crier, comme celui qui dit « taïaut, » « criant et annonçant le combat » pour les pécheurs perdus dans les contrées désertes !

Cette méthode de prédication agressive était pratiquée par les prophètes, qui proclamaient le message de Dieu, comme Ésaïe et Jean Baptiste le faisaient, « interpellant » « accostant [confrontant] » leurs auditeurs avec la Parole que Dieu dévoilait dans leur cœur. Mais, comme je l'ai déjà dit précédemment, ce n'est pas le style populaire de prédication aujourd'hui. Il y a maintenant une désobéissance fondamentale à la Bible dans la manière et le style de prédication, car il nous est dit prophétiquement,

« Prêche la parole...Car le temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais ayant des oreilles qui les démangent, ils s’amasseront des instructeurs selon leurs désirs... » (II Timothée 4:2-3).

Je ne peux penser à aucun autre verset de la Bible qui décrit mieux la plupart des sermons modernes. On peut dire que de nos jours, l'on voit beaucoup d'« enseignement, » mais très peu de « prédication » – un « enseignement » sans urgence, sans passion enflammée – car les sermons modernes n'ont pas pour modèle Celui qui disait à Ésaïe « Élève la voix, ne te retiens pas », et leur source n'est pas non plus la voix de Dieu qui disait à Ésaïe « Crie »; ni est-ce non plus la voix de Dieu qui parle par Jésus dans le septième chapitre de Jean, quand Il « a crié...dans le Temple » (Jean 7:28); et toujours pas comme Christ qui, dans le même chapitre, s'est « levé et a crié » (Jean 7:37). Encore moins comme la prédication de Pierre, dans Actes 2:14, le Jour de la Pentecôte, quand il a crié et « accosté [confronté] » ses auditeurs, proclamant les paroles que Dieu lui avait données,

« Mais Pierre, se levant avec les onze, éleva sa voix, et leur dit...» (Actes 2:14).

Le Dr. Gill dit, « Et il éleva la voix,» afin de pouvoir être entendu de la multitude…et de montrer le zèle et la ferveur de son esprit, et le courage, car rempli de l'Esprit d'en haut, il n'avait aucune crainte des hommes. » (John Gill, D.D., Un Exposé du Nouveau Testament, [An Exposition of the New Testament], The Baptist Standard Bearer, réimprimé en 1989, vol. II, pp. 153-154; note sur Actes 2:14) Et c'est pour cette raison que je répète qu'il y a une désobéissance fondamentale envers Dieu dans beaucoup de nos chaires aujourd'hui, une désobéissance terrible dans la manière et le style de prédication !

Nous devons réaliser que les ministres modernes de la Parole (particulièrement aux États Unis et en Europe) ont oublié le fait qu'il y a une manière « d'élever la voix »et « d'accoster (confronter) » les auditeurs avec le message de la « voix » de Dieu dans la véritable prédication biblique. « La voix dit, crie. » C'est là le style de la véritable prédication de l'Évangile ! Rien d'autre ne peut être utilisé par Dieu pour ébranler les cœurs sans vie et les esprits endormis ! Rien d'autre ne peut remplir cette fonction ! Ce n'est pas étonnant qu'il y ait si peu de véritables conversions de nos jours dans le monde occidental ! Brian H. Edwards dit, « La prédication du Réveil possède le pouvoir et l'autorité qui transforme la Parole de Dieu comme un marteau frappant sur le cœur et la conscience. C'est exactement ce qui est absent de la plupart des prédications aujourd'hui. Les prédicateurs du Réveil sont toujours sans peur et travaillés par l'urgence. » (Brian H. Edwards, Réveil ! Un peuple saturé de Dieu [Revival! A People Saturated with God], Evangelical Press, édition de 1997, p. 103).

Puis Ésaïe a demandé, « Que crierai-je ? » Comme je l'ai dit plus haut, c'est le dilemme du prédicateur quand il se penche sur ses sermons du dimanche : « Que crierai-je ? » Un jeune homme avait entendu un professeur d'université de théologie dire qu'il fallait préparer un plan de sermons en avance pour au moins six mois. Je suis violemment contre l'idée d'un homme qui ferait une telle chose ! Un homme qui suit un tel système ne peut avoir de véritables prédications venant de Dieu ! C'est impossible ! Spurgeon, le plus grand de tous les prédicateurs baptistes, n'a jamais fait une telle chose. Chaque semaine, il s'attendait à Dieu pour lui donner le message. C'est pour cela qu'un prédicateur devrait demander à Dieu de lui donner le sujet de ses prédications, et s'attendre à Dieu pour les recevoir !

« Que crierai-je ? » Le Dr. Lloyd-Jones dit,

Quel est le message ? Le voilà : « Ce que j'ai...» [Actes 3:6], et ça se limite à cela. C'est ce que j'ai reçu... J'ai reçu ceci, c'est ce qui m'a a été donné. Je ne m'appuie pas sur mes propres pensées ou mes propres idées...Je leur donne ce qui m'a été donné. Cela m'a été donné, et je le leur donne en retour. Je ne suis qu'un véhicule, je ne suis qu'un canal, je suis juste un instrument, je suis seulement un représentant (D. Martyn Lloyd-Jones, M.D., Prédication et prédicateurs [Preaching and Preachers], Zondervan Publishing House, 1971, p. 61).

Mon pasteur de toujours, mon cher professeur et mentor le Dr. Timothy Lin disait,

De toutes les obligations pastorales, la tâche la moins aisée et la plus importante et de savoir, sans douter, le message que Dieu lui demande de prêcher pour chacun des jours du Seigneur (Timothy Lin, Ph.D., Le secret de la croissance de l'église [The Secret of Church Growth], FCBC, 1992, p. 23).

C'est ce que nous pouvons voir dans Ésaïe, au verset six : « La voix dit : crie. Et il dit: que crierai-je ? » C'est de cette manière qu'un pasteur devrait recevoir et donner ses sermons. Notre texte peut se diviser en trois points principaux.

I. Premièrement, nous devrions « élever la voix » sur la brièveté de la vie.

« La voix dit : crie. Et il dit : que crierai-je? Toute chair est comme l’herbe, et toute sa beauté est comme la fleur des champs» (Ésaïe 40:6).

« Toute chair est comme l’herbe, et toute sa beauté [son charme et sa gloire] est comme la fleur des champs.» C'est une notion très grave pour une prédication ! Cela revient à dire que nous devons vous annoncer que vous êtes comme l'herbe, ou comme une fleur qui perce du sol quand la pluie arrose les praires au printemps. Très tôt la vie est passée. Comme cela vient rapidement ! On dirait que la jeunesse est là pour durer toujours, et pourtant elle est passe si vite. Quand je regarde ma propre vie, une année moins de sept décennies, il me semble que seulement sept mois ont passés ! Et il en sera de même pour vous. Le soleil de midi monte déjà dans le ciel. L'herbe vire au brun. Les fleurs se flétrissent et meurent La vie est transitoire, passagère, temporaire, courte, rapidement vécue. L'apôtre Jacques fait référence à ce passage d'Ésaïe pour montrer la folie de n'avoir pour autre but que la course à une promotion de carrière ou l'accumulation des choses matérielles.

« Et le riche...est abaissé, parce que il passera comme la fleur de l’herbe. Car le soleil n’est pas aussitôt levé avec sa chaleur brûlante, qu'il dessèche l’herbe, et sa fleur tombe, et la grâce de sa forme périt; ainsi l’homme riche aussi se flétrira dans ses voies» (Jacques 1:10-11).

Très peu de gens peuvent le comprendre. Ils se poussent du coude et manœuvrent pour avancer dans ce monde, sans réaliser ce qui semble évident – cela finira plus tôt que vous ne le croyez ! C. T. Studd (1860-1931) a été un des rares hommes riches de son époque à le comprendre. Il avait hérité d'une large fortune, mais il la donna entièrement à des œuvres et choisit de devenir missionnaire – d'abord en Chine, puis en Afrique. Et c'est lui qui a écrit,

Une seule et unique vie,
   qui sera vite passé;
Mais seul ce qui est fait pour Christ
   restera.

Comment je souhaite que chaque jeune personne lise la vie de C. T. Studd, et cherche à l'imiter ! Et pourquoi pas, puisque « Toute chair est comme l’herbe, et toute sa beauté est comme la fleur des champs. » Ah, si seulement vous vouliez en voir la vérité !

Une seule et unique vie,
   qui sera vite passé;
Mais seul ce qui est fait pour Christ
   restera.

Bientôt, vous ne serez plus là, et votre âme se tiendra devant le trône du jugement de Dieu. Vous ne prendrez rien avec vous, rien que votre âme. Mais vous ne la garderez même pas si vous n'êtes pas converti ! Jésus l'a dit Lui même d'une manière très simple,

« Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3).

Il est absolument nécessaire que vous naissiez de nouveau. Sinon vous perdrez votre âme – pour toujours, pour l'éternité. « Mais, » certains diront, « il y beaucoup de choses importantes que je dois faire. » Comme une jeune fille l'a si bien dit, « La vie m'appelait...» À tous ceux-là je dois vous citer deux questions importantes de Christ,

« Car que profiterait-il à un homme s’il gagne le monde entier, et qu’il perde son âme? Ou que donnerait un homme en échange de son âme? » (Marc 8:36-37).

« Toute chair est comme l’herbe, et toute sa beauté est comme la fleur des champs» (Ésaïe 40:6).

Et c'est à cause de ces paroles de Jésus que nous devons élever la voix et prêcher sans relâche sur la brièveté de la vie !

II. Deuxièmement, nous devrions « élever la voix » au sujet de l'œuvre de flétrissure de l'Esprit de Dieu.

Si vous voulez bien lire le verset sept à haute voix.

« L’herbe se dessèche, la fleur se fane, parce que l’esprit du Seigneur souffle dessus: vraiment le peuple est comme l’herbe» (Ésaïe 40:7).

Le Dr. Gill a dit,

À la conversion, l'Esprit du Seigneur souffle comme une trompette sur tout ce qui semble bon chez les hommes…et en cause le flétrissement; l'Esprit de Dieu leur montre que leur sainteté n'est pas une véritable sainteté, que leur justice n'est qu'une apparence…devant les hommes; et que religion et bonne conscience ne sont pour eux que simple formalité; et leurs bonnes œuvres ne suffisent pas à les justifier et les sauver, et les emmener au Ciel; alors ils se retirent et meurent dans leur estime de soi qui, quand ils se convertissent, leur apparaît comme une perte sans importance ou encore de la pourriture. (Gill, ibid., p. 223).

C'est ce que Spurgeon appelait « L'Œuvre de flétrissure de l'Esprit » (C. H. Spurgeon, La chaire du Tabernacle métropolitain [The Metropolitan Tabernacle Pulpit], Pilgrim Publications, réimprimé en 1971, volume XVII, pp. 373-384). Comme l'a fait son prédécesseur le Dr. Gill, Spurgeon disait qu'Ésaïe 40:7 parle de la manière dont le Saint Esprit fait son œuvre de flétrissure sur vous, de façon à ce que votre âme perde sa vitalité et réalise son impuissance, son péché et sa vulnérabilité sans le Sauveur.

« L’herbe se dessèche, la fleur se fane, mais la parole de notre Dieu demeurera pour toujours » (Ésaïe 40:7).

Spurgeon dit,

L'Esprit de Dieu, comme le vent, doit passer sur le champ de votre âme afin que vous voyiez votre beauté comme une fleur qui se fane. Il doit vous convaincre de péché... pour que vous puissiez voir que votre nature déchue est la corruption même. (Spurgeon, ibid., p. 375).

Voilà l'œuvre de flétrissure du Saint Esprit ! C'est le travail du Saint Esprit, qui flétri vos faux espoirs, vous révèle l'horrible insensibilité et la corruption de votre véritable nature, qui « fane » tout espoir propre à votre esprit, et vous aide à réaliser que votre seul véritable espoir est en Christ, votre substitut qui a versé Son Sang pour vous.

Quand le Saint Esprit « flétrit » votre âme, vous verrez que tout ce qui est prétendument « bon » en vous n'est autre que des lambeaux crasseux. Vous verrez que toutes les choses religieuses que vous faites ne sont qu'hypocrisie; qu'aucune des choses « bonnes » que vous faites peuvent vous justifier aux yeux d'un Dieu Saint; que rien de ce que vous avez pu faire jusque là ne peut vous rendre acceptable devant Dieu; et que votre croyance n'est en fait qu'un agrément mental avec les paroles de la Bible; que rien de ce que vous avez fait, ou essayé de faire, ne peut vous sauver des flammes du jugement du grand Jour de la colère de Dieu !

Ces choses deviendront claires pour vous quand vous aurez passé à travers l'œuvre de flétrissure du Saint Esprit. Une jeune fille m'a dit, « je me suis sentie tellement écœurée de moi-même » Et elle se convertit peu après. Une autre me dit, « Je ne suis pas contente de moi. » Elle n'alla pas plus loin. Dr. Cagan et moi-même lui montrèrent qu'elle doit se sentir plus que « mécontente d'elle même. » Comme la jeune fille qui s'est convertie, elle soit se sentir « écœurée. » Et jusqu'à ce qu'elle se sente, jusqu'au fond d'elle, complètement dégoûtée d'elle même, elle n'aura pas expérimenté l'œuvre de flétrissure et la grande agitation intérieure que ressentent habituellement ceux qui sont réellement convertis.

Le terme « fane ou flétrir » est très important. Vous devez savoir ce que cela signifie si vous voulez comprendre ce qui est en train d'arriver à certains d'entre vous. Le terme traduit par « faner » dans Ésaïe 40:7 vient d'un terme hébreu qui signifie « avoir honte » ou encore « se tarir (comme l'eau) » ou « se flétrir (comme l'herbe)...avoir honte de...être confondu...se racornir » (Strong’s Concordance #3001).

« L’herbe se dessèche, la fleur se fane, mais la parole de notre Dieu demeurera pour toujours » (Ésaïe 40:7).

Cette oeuvre doit se réaliser dans votre coeur. L'Esprit de Dieu doit « flétrir, altérer, réduire » vos faux espoirs et votre confiance en vous-même. L'Esprit de Dieu doit racornir, cautériser, dessécher, votre confiance en vous, jusqu'à ce que votre cœur soit comme une fleur qui meurt faute d'eau – jusqu'à ce que vous soyez « confondu » perplexe, gêné, et honteux de votre nature pécheresse. Comme cette jeune fille disait avant de se convertir, « J'étais écœurée de moi-même. » Voilà bien ici le travail de flétrissure du Saint Esprit, non pas qu'elle fût « mécontente » d'elle-même, mais elle était « écœurée. » C'est ainsi que se réalise le véritable réveil à sa condition, la vraie conviction de péché.

« L’herbe se dessèche, la fleur se fane, mais la parole de notre Dieu demeurera pour toujours » (Ésaïe 40:7).

Iain H. Murray dit,

Le travail sur la conscience doit se faire d'abord, «...afin que toute bouche soit fermée, et que tout homme soit reconnu coupable devant Dieu. » (Romains 3:19). Ceci étant vrai, la conclusion de f J. H. Thornwell en est l'unique déduction, « La méthode de prédication la plus heureuse est celle qui a pour but une conviction de péché totale et complète » (Iain H. Murray, Vieil évangélicalisme : Vieilles vérités pour un nouveau Réveil [The Old Evangelicalism: Old Truths for a New Awakening], The Banner of Truth Trust, 2005, p. 7).

« Que crierai-je ? » Que prêcherai-je ? Je prêcherai sur la courte durée de notre vie. Je prêcherai sur l'œuvre de flétrissure de l'Esprit de Dieu. Voilà le travail d'un évangéliste ! Voilà le travail d'un prédicateur ! Mais il y a une chose de plus, sur laquelle je voudrais m'étendre brièvement.

III. Troisièmement, nous devrions « crier » aux perdus l'Évangile de Christ.

Je vous invite à vous lever et lire à haute voix le dernier verset de notre texte, Ésaïe 40:8.

« L’herbe se dessèche, la fleur se fane, mais la parole de notre Dieu demeurera pour toujours » (Ésaïe 40:8).

Veuillez vous assoir.

L'apôtre Pierre a parlé à partir de ce verset quand il a dit,

« Mais la parole du Seigneur demeure pour toujours. Et c’est cette parole par laquelle l’évangile vous est prêché »
       (I Pierre 1:25).

L'éternelle, et toujours vivante, Parole de Dieu, les Saintes Écritures divinement inspirées, se servent de l'Évangile pour montrer le chemin au pécheur confondu – vers notre Seigneur Jésus Christ. Jésus est mort pour payer la rançon de votre péché. Il est ressuscité des morts pour vous donner la vie. Son Sang peut laver chacun de vos péchés !

Quand vous êtes écœuré de vous-même, alors nous devons vous montrer le Sauveur ! C'est là que vous pouvez vous convertir. C'est là qu'Il peut vous prendre dans Ses bras et vous arracher au péché. Et quand ce moment arrive, Jésus vous dira,

« Je [leur] donne la vie éternelle; et jamais [elles] ne périront, et aucun homme ne les ravira de ma main » (Jean 10:28).

Tournez-vous vers Jésus! Lui seul vous sauvera pour toujours et pour l'éternité, monde sans fin. Amen.

(FIN DU SERMON)
Vous pouvez lire les sermons du Dr. Hymers chaque semaine en ligne sur Internet
à www.realconversion.com. Cliquez sur « Sermons en Franҫais. »

Les Écritures avant le sermon ont été lues par le Dr. Kreighton L. Chan : I Pierre 1:18-25.
Le Solo avant le sermon a été chanté par Mr. Benjamin Kincaid Griffith :
      « Viens Saint Esprit, Colombe Céleste » [Come, Holy Spirit, Heavenly Dove]
(par le Dr. Isaac Watts, 1674-1748) .


BREF APERÇU DE

L'ŒUVRE DE FLÉTRISSURE DE L'ESPRIT

par le Dr. R. L. Hymers, Jr.

« La voix dit : crie. Et il dit : que crierai-je ? Toute chair est comme l’herbe, et toute sa beauté est comme la fleur des champs : l’herbe se dessèche, la fleur se fane, parce que l’esprit du Seigneur souffle dessus : vraiment le peuple est comme l’herbe. L’herbe se dessèche, la fleur se fane, mais la parole de notre Dieu demeurera pour toujours » (Ésaïe 40:6-8).

(Ésaïe 40:5; 58:1; Jean 1:23; II Timothée 4:2-3;
Jean 7:28, 37; Actes 2:14; 3:6)

I.   Premièrement, nous devrions « élever la voix » sur la brièveté de la vie,
Ésaïe 40:6; Jacques 1:10-11; Jean 3:3; Marc 8:36-37.

II.  Deuxièmement, nous devrions « élever la voix » au sujet de l'œuvre
 de flétrissure de l'Esprit de Dieu, Ésaïe 40:7; Romains 3:19.

III. Troisièmement, nous devrions « crier » aux perdus l'Évangile de Christ,
 Ésaïe 40:8; I Pierre 1:25; Jean 10:28.

Note du traducteur : Les citations bibliques proviennent de la version Louis Segond 1910 (libre de droits) et de la Bible KJV (King James Version) ou KJF (en français) – (Traduction en Français, basée sur les textes originaux, le Texte Massorétique Hébreu. pour l’Ancien Testament et le Texte Reçu Grec [Texte Majoritaire] pour le Nouveau Testament [2006]).